6 novembre: Audition devant la CIDH pour dénoncer les violations des droits du travail en Amérique centrale

La campagne régionale contre la flexibilité du travail, un réseau de plus de 70 organisations de la région centreaméricaine, a obtenu une audience devant la Commission Interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) pour dénoncer la détérioration des droits du travail en Amérique centrale en raison du déploiement de la flexibilité du travail, les obstacles rencontrés par les travailleurs, hommes et femmes qui tentent de faire valoir leurs droits, et enfin, l’absence de mesures effectives prises par les États d’Amérique centrale.

Lors de cette audience, la campagne cherchera à démontrer que cette régression dans le domaine des droits de l’homme est causée par la mise en œœuvre des politiques de flexibilité du travail dans tous les pays. L’audience aura lieu le 6 novembre prochain dans le Hall Ruben Dario de la CIDH, à Washington DC, Etats-Unis. Des représentants des 6 pays d’Amérique centrale, qui, durant l’’année, ont eu la tâche de systématiser les diverses façons dont la flexibilité du travail a affecté les droits du travail des travailleuses et des travailleurs dans la région, seront présents.

Pour ceux qui prônent la flexibilité du travail, les normes du travail sont des obstacles au fonctionnement du libre marché. Elles réduisent leurs bénéfices et il faut donc les éliminer, les atténuer ou assurer la conformité. Mais la vérité est que, pour les travailleurs, la souplesse de l’emploi implique la perte des droits, de la stabilité, de la sécurité, de la santé au travail et donc les conditions de vie se détériorent.

La demande d’audience a été déposée par les organisations qui coordonnent la campagne dans chaque pays, la Asociación Servicios de Promoción Laboral (ASEPROLA), partenaire de GVOM, qui coordonne au niveau régional ce réseau, avec l’appui technique de l’organisation salvadorienne GMIES (Grupo de Monitoreo Independiente de El Salvador), expert en contentieux internationaux en mettant l’accent sur les droits du travail. Il s’agit de la troisième fois que la campagne a demandé audience à la CIDH, mais, les années précédentes, elle n’avait pas été accordée.

Que va-t-il se passer le 6 novembre prochain en Amérique centrale?

Ce même jour où la délégation présentera son audience à Washington, les différentes organisations mèneront diverses activités pour faire connaître l’audience et présenter au public régional les mêmes allégations exposées à l’audience. En outre, cette audience servira aussi à obtenir de nouvelles liens de communication et à renforcer les partenariats avec différentes organisations travaillant le même thème tant aux États-Unis, qu’en Amérique centrale et dans le reste du continent.

Communiqué de Presse de la Campagne contre la flexibilisation du travail

Pour plus d’information, voir le site Internet d’ASEPROLA : www.laboralred.net

Contactez-nous:

Ariane Grau Crespo, ASEPROLA: (506) 2285-1344 ext.20
Astrid Valencia, GMIES: (503) 22602550
David Soto Oliva, FENASTEG- Guatemala: (502) 57033913
Danilo Flores, FESPAD- El Salvador: (503) 2236-1805
Alicia Vargas, UPINS- Costa Rica: (506) 83402151
Renauld Escudero, ALAP- Panamá: (507) 6638-3356

ASEPROLA est un partenaire de GVOM avec laquelle travaile actuellement un volontaire.

Plus d’infos: http://www.gvom.ch/fichier_default/audition_devant_la_cidh.html
 

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