Deux pays confrontés aux mêmes enjeux en matière de risques de catastrophe
Les populations sont en première ligne face aux catastrophes, et, si les conventions internationales sur la réduction des risques sont indispensables, le renforcement des capacités de préparation des populations aux catastrophes est primordial, pour s’en protéger, réduire leur impact et se remettre des pertes endurées. ACTED travaille avec les communautés des deux côtés de la frontière pour renforcer leurs capacités et leur résilience dans le cadre d’un projet transfrontalier sur la réduction des risques de catastrophe financé par la Commission européenne.
Des communautés à même de gérer les risques de catastrophe
Au Tadjikistan, la réduction des risques de catastrophes est gérée selon une approche plutôt descendante. Le Tadjikistan est confronté à des catastrophes récurrentes telles que tremblements de terre, coulées de boue, glissements de terrain ou avalanches. Malgré des stratégies et une expertise nationales en matière de préparation et de réaction aux catastrophes, les communautés locales restent souvent à l’écart. Un écart qu’ACTED tente de combler, en renforcer la sécurité, la préparation et la capacité de résistance des communautés.
Une approche nouvelle de gestion durable des ressources en eau
La déforestation, le surpâturage, des ressources en eau mal utilisées et des pratiques agricoles inadaptées meurtrissent les sols, augmentant ainsi les risques de glissements de terrain et de coulées de boue en cas de fortes pluies. ACTED travaille en collaboration avec les usagers de ressources du bassin d’Aksu pour élaborer des plans de gestion du bassin versant, une feuille de route pour l’utilisation durable des ressources naturelles.
Investir dans le potentiel local pour des stratégies communes de prévention des catastrophes
ACTED encourage les échanges transfrontaliers pour favoriser le partage d’expériences entre communautés kirghizes et tadjikes, différentes mais complémentaires, pour qu’elles se renforcent mutuellement. Le temps consacré au partage d’expériences et de connaissances améliore également les relations entre voisins, ce qui contribue à une gestion durable et cohérente des ressources entre les deux pays. Cette approche est d’autant plus importante que des tensions surgissent régulièrement entre les communautés voisines des deux pays lorsqu’il s’agit de partager les ressources en eau. Ces échangent renforcent également la prise de conscience de partager un même écosystème, et la conviction commune qu’agir ensemble permet d’être plus efficace, et d’améliorer durablement la situation des deux côtés de la frontière.
Des organisations communautaires, des équipes de sauveteurs et des membres du groupe de travail pour le dialogue sur les bassins hydrographiques tadjiks et kirghizes se sont réunis pour parler de stratégies de réduction des risques de catastrophe, partager leurs connaissances et expertises ainsi que leurs expériences en matière d’élaboration de plans de gestion de bassin hydrographique.
Renforcer le lien entre communautés et ministères
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