Certains n’hésitent plus à parler de la catastrophe du Cachemire comme étant tout aussi grave que celle du Tsunami. Plus de 50 000 morts sont d’ores et déjà évoqués par les autorités officielles. L’appel international ne suffit pas à combler les lacunes logistiques. Les survivants du tremblement de terre qui se trouvent aux confins de l’Himalaya ont attendu pendant deux semaines des secours. Alors que certaines régions ne sont pas encore couvertes par l’aide humanitaire, l’hiver, lui, fait déjà son apparition- laissant présager une période de froid probablement fatale pour des personnes qui resteraient sans toit.
Selon alertnet.org, le coordinateur de l’UN, Jesper Lund, compte envoyer plus de 83 000 tentes. « Une goutte dans l’eau.» Les premières évaluations relatent un besoin bien plus grand, « des centaines de milliers de tentes et de couvertures » devraient être envoyées dans les plus brefs délais, tandis que la production locale ne peut survenir à cette demande.
Autre désaccord, le Pakistan souhaite obtenir plus d’hélicoptères afin d’acheminer l’aide dans les régions les plus reculées. Néanmoins l’organisation des secours relève du casse-tête. Impossible d’atterrir selon les zones, obliger de constater les dégâts, les humanitaires observent, impuissants, à un désastre hors du commun. Les voies de terre sont d’ailleurs tout aussi périlleuses car le tremblement de terre a provoqué de nombreux éboulements. Routes coupées, manque de logistique et sous-estimation des besoins desservent la cause des victimes du Cachemire.
L’aide promise par la communauté internationale et tout particulièrement par les pays du Golfe ne suffit apparemment pas (http://www.humanitaire.ws/plus_info.php?idnews=299 ). Vous pouvez faire un don sur http://www.bonheur.ch/
Olivier Grobet
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