REFLEXION SUR LES CAUSES DE L’ABANDON PRECOCE DES ETUDES DES JEUNES FILLES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Le sous-développement étant un phénomène embarrassant et pluridimensionnel, un pays qui regorge de nombreux intellectuels qui sont valorisés de façon rationnelle marque un bon départ vers le développement.
Le TOGO figure parmi les pays de la sous-région où le taux de scolarisation est le plus élevé. Mais suite à la situation économique difficile du pays, à l’augmentation sans cesse croissante des établissements privés, force est de constater la baisse du niveau général des enfants d’année en année. Cette baisse a pour conséquence l’abandon prématuré des études des élèves dans de basses classes.
Un sondage effectué au sein de la population a montré que l’arrêt précoce de la scolarisation des jeunes filles est largement plus élevé que celui des jeunes garçons.

LES CAUSES DE CET ABANDON :

Multiples raisons s’entremêlent et expliquent cet abandon précoce des études de nos jeunes sœurs.

1. Les grossesses précoces

Elles sont dues à l’entrée de plein pied dans le tourbillon de l’adolescence. C’est le stade du cycle d’évolution de la fille qui nécessite un contrôle minutieux pour former une femme mature.
2. La pauvreté
C’est la principale cause de l’abandon des études. La pauvreté pousse parfois les parents à la démission vis-à-vis de leur rôle, au pire des cas ils encouragent leur fille à mener une vie de débauche pour subvenir aux besoins de la famille.

3. La tradition ou le coutume

Dans l’éducation africaine, il est admis ou enseigner dès le plus bas âge que l’homme est le maître de la famille et le seul financier pour la consommation dans son foyer. Cette éducation fait que bon nombre de nos jeunes sœurs s’illusionnent en se disant qu’elles trouveront tout ce qu’il leurs sera nécessaire même sans aller à l’école.

4. Le problème politique et social

La politique du gouvernement reléguant les problèmes de la jeunesse au second plan entraîne beaucoup de filles qui sont avancées en études dans le chômage. Or dans le même temps les femmes mariées qui n’ont pas évolué à l’école disent souvent qu’elles ne regrettent pas leur choix.
Le problème social est que la plupart des filles pensent qu’elles devraient se marier au plus tard à 25 ans. Or pour elles, faire de longues études entraveraient le fait qu’elles puissent vite se marier, ce qui fait qu’elles perdent la motivation de poursuivre les études suite à des échecs scolaires.
Ajoutons enfin l’effet des médias qui ont une part de responsabilité dans cette situation puisque les gens ont pris l’habitude de vouloir copier de façon négative les films, les feuilletons, séries… présentées par les médias.

II- APPROCHES DE SOLUTION

Après une étude approfondie de la situation, CAAIC-TOGO se propose d’initier un vaste programme qui aura pour effet d’agir en amont comme en aval.
En amont, CAAIC voudrait mener des campagnes de sensibilisation afin de conscientiser nos jeunes sœurs à changer de comportement.
En aval CAAIC a initié des micro-projets pour les jeunes filles qui ont abandonné les études ceci dans le but de les prendre en charge afin qu’elles ne tombent dans la prostitution, CAAIC-TOGO a également un projet pour les jeunes filles ; il s’agit de l’auto-prise en charge des jeunes filles. A cet égard, CAAIC-TOGO lance un appel aux bonnes volontés, aux associations, aux ONGs pour venir à son aide en vue de mener à bien ce programme.

Pour tout contact :
CAAIC-TOGO
Cercle d’Appui et d’Assistance aux Initiatives Communautaires au TOGO
Email : caaic2togo @ yahoo.fr
Lomé 08 BP: 8945 Lomé -TOGO
Tél. : (228) 229 01 28
Mobile. : (228) 904 59 71
Lomé (Agoè-Nyivé)

Le Président de l’ONG CAAIC-TOGO
A. B. BADOMBINA.

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