Reporters sans frontières appelle à manifester devant les ambassades de Chine et sur Internet le 8 août, pendant la cérémonie d’ouverture

Alors que la répression s’intensifie en Chine pour empêcher les journalistes, les militants des droits de l’homme, les Tibétains et les Ouighours de s’exprimer, Reporters sans frontières appelle à manifester le 8 août 2008, jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, devant les ambassades de la Chine populaire à Londres, Madrid, Berlin, Paris, Washington, Bruxelles, Ottawa, Rome, Stockholm. Un rassemblement est également prévu devant le musée olympique à Lausanne. Rendez-vous est donné devant les ambassades une heure avant le début de la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin, soit 11 heures GMT (12h à Londres, 13h à Paris, Bruxelles, Rome), le 8 août.

Par ailleurs, Reporters sans frontières organise le même jour une cybermanifestation sur le site http://www.rsfbeijing2008.org. Les internautes du monde entier pourront manifester virtuellement devant le stade olympique de Pékin avec le slogan de leur choix.

« Les défenseurs des droits de l’homme chinois sont détenus, harcelés ou contraints de quitter Pékin, tandis que leurs soutiens à l’étranger sont empêchés de se rendre en Chine. C’est dans ce contexte que le gouvernement chinois et le Comité international olympique comptent entamer les Jeux d’été 2008. Nous ne devons pas rester indifférents au sort des prisonniers d’opinion. Ces manifestations pacifiques offriront une réponse au cynisme de ceux qui resteront, les bras croisés, dans le stade de Pékin le 8 août », a affirmé l’organisation.

A l’approche des Jeux olympiques, une centaine de journalistes, cyberdissidents, blogueurs et internautes sont emprisonnés en Chine. La censure est toujours omniprésente dans les médias et sur Internet.

« Nous garantissons une liberté totale de la presse ». Cette promesse, faite en 2001 par un officiel chinois qui défendait le dossier de candidature de Pékin pour les Jeux olympiques de 2008, n’a jamais été respectée.

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Le site de Reporters sans frontières de nouveau accessible en Chine pour la première fois depuis 2003

Reporters sans frontières a appris, le 1er août 2008, que son site Internet www.rsf.org, bloqué depuis 2003, était de nouveau accessible dans le centre de presse olympique pour les journalistes accrédités à Pékin ainsi que dans d’autres lieux dans la capitale et à Shanghaï. Selon des tests effectués par l’organisation le 1er août dans la matinée, les sites d’autres organisations internationales de défense des droits de l’homme et de médias étrangers ont également été débloqués suite aux protestations des journalistes accrédités et sont accessibles en dehors du centre de presse.

« C’est bien sûr une bonne nouvelle, mais il reste inacceptable que le gouvernement chinois décide comme ça, selon son humeur, quel site est censuré et quel autre est accessible. Combien de temps cette mesure profitera-t-elle aux 253 millions d’internautes chinois qui continuent de surfer sur un Web très largement censuré ? « , a déclaré Reporters sans frontières. « Cette levée partielle de la censure montre que le gouvernement chinois n’est pas complètement insensible aux pressions. Si le monde entier s’était mobilisé dès 2001, avant même l’attribution des Jeux à Pékin, peut-être que la situation serait différente aujourd’hui. Peut-être que des journalistes auraient été libérés avant la cérémonie d’ouverture », a ajouté l’organisation de défense de la liberté de la presse.

Le 31 juillet 2008, des journalistes présents dans le centre des médias de Pékin ont pu accéder au site Internet de l’organisation Amnesty International. Le site de la BBC est également accessible, y compris sa version chinoise. Il est cependant toujours impossible d’accéder à des sites Internet du mouvement spirituel Falungong ou des organisations tibétaines.

Le 1er août, une conférence de presse en ligne, adressée aux journalistes étrangers et organisée par un collectif d’étudiants pour le Tibet libre, n’a pas été accessible depuis Pékin. Les sites d’informations indépendantes The Tibet Post international et Boxun sont également inaccessibles depuis la Chine. Le mot-clé “Boxun“ est même “introuvable“ sur le moteur de recherches google.cn et google.com. La version chinoise de Reporters sans frontières – rsf-Chinese.org – , est toujours bloquée, tout comme le site Internet de l’organisation Chinese Human right defenders (www.crd-net.org).

Le 30 juillet, Reporters sans frontières a publié une série de conseils adressés aux journalistes étrangers pour couvrir la situation des droits de l’homme en Chine.

Consultez les chiffres clés de la censure chinoise .

Liste des sites accessibles au centre de presse de Pékin et en dehors le 1er août 2008 à 11 h15 (GMT +1) :

BBC : www.bbc.co.uk

BBC chinese : www.bbc.co.uk/languages/chinese/

RSF (la version chinoise n’est accessible qu’au centre de presse) : www.rsf.org

Amnesty International : www.amnesty.org

Human rights watch : www.hrw.org

Liste de sites inaccessibles à l’intérieur et en dehors du centre de presse :

http://crd-net.org

http://www.torproject.org/

http://www.torproject.org/index.html.ja

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Par ailleurs, Reporters sans frontières organise le même jour une cybermanifestation sur le site http://www.rsfbeijing2008.org. Les internautes du monde entier pourront manifester virtuellement devant le stade olympique de Pékin avec le slogan de leur choix.
« Les défenseurs des droits de l’homme chinois sont détenus, harcelés ou contraints de quitter Pékin, tandis que leurs soutiens à l’étranger sont empêchés de se rendre en Chine. C’est dans ce contexte que le gouvernement chinois et le Comité international olympique comptent entamer les Jeux d’été 2008. Nous ne devons pas rester indifférents au sort des prisonniers d’opinion. Ces manifestations pacifiques offriront une réponse au cynisme de ceux qui resteront, les bras croisés, dans le stade de Pékin le 8 août », a affirmé l’organisation.
A l’approche des Jeux olympiques, une centaine de journalistes, cyberdissidents, blogueurs et internautes sont emprisonnés en Chine. La censure est toujours omniprésente dans les médias et sur Internet.
« Nous garantissons une liberté totale de la presse ». Cette promesse, faite en 2001 par un officiel chinois qui défendait le dossier de candidature de Pékin pour les Jeux olympiques de 2008, n’a jamais été respectée.
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Le site de Reporters sans frontières de nouveau accessible en Chine pour la première fois depuis 2003
Reporters sans frontières a appris, le 1er août 2008, que son site Internet www.rsf.org, bloqué depuis 2003, était de nouveau accessible dans le centre de presse olympique pour les journalistes accrédités à Pékin ainsi que dans d’autres lieux dans la capitale et à Shanghaï. Selon des tests effectués par l’organisation le 1er août dans la matinée, les sites d’autres organisations internationales de défense des droits de l’homme et de médias étrangers ont également été débloqués suite aux protestations des journalistes accrédités et sont accessibles en dehors du centre de presse.
« C’est bien sûr une bonne nouvelle, mais il reste inacceptable que le gouvernement chinois décide comme ça, selon son humeur, quel site est censuré et quel autre est accessible. Combien de temps cette mesure profitera-t-elle aux 253 millions d’internautes chinois qui continuent de surfer sur un Web très largement censuré ? « , a déclaré Reporters sans frontières. « Cette levée partielle de la censure montre que le gouvernement chinois n’est pas complètement insensible aux pressions. Si le monde entier s’était mobilisé dès 2001, avant même l’attribution des Jeux à Pékin, peut-être que la situation serait différente aujourd’hui. Peut-être que des journalistes auraient été libérés avant la cérémonie d’ouverture », a ajouté l’organisation de défense de la liberté de la presse.
Le 31 juillet 2008, des journalistes présents dans le centre des médias de Pékin ont pu accéder au site Internet de l’organisation Amnesty International. Le site de la BBC est également accessible, y compris sa version chinoise. Il est cependant toujours impossible d’accéder à des sites Internet du mouvement spirituel Falungong ou des organisations tibétaines.
Le 1er août, une conférence de presse en ligne, adressée aux journalistes étrangers et organisée par un collectif d’étudiants pour le Tibet libre, n’a pas été accessible depuis Pékin. Les sites d’informations indépendantes The Tibet Post international et Boxun sont également inaccessibles depuis la Chine. Le mot-clé “Boxun“ est même “introuvable“ sur le moteur de recherches google.cn et google.com. La version chinoise de Reporters sans frontières – rsf-Chinese.org – , est toujours bloquée, tout comme le site Internet de l’organisation Chinese Human right defenders (www.crd-net.org).
Le 30 juillet, Reporters sans frontières a publié une série de conseils adressés aux journalistes étrangers pour couvrir la situation des droits de l’homme en Chine.
Consultez les chiffres clés de la censure chinoise .
Liste des sites accessibles au centre de presse de Pékin et en dehors le 1er août 2008 à 11 h15 (GMT +1) :

BBC : www.bbc.co.uk

BBC chinese : www.bbc.co.uk/languages/chinese/

RSF (la version chinoise n’est accessible qu’au centre de presse) : www.rsf.org

Amnesty International : www.amnesty.org

Human rights watch : www.hrw.org
Liste de sites inaccessibles à l’intérieur et en dehors du centre de presse :

http://crd-net.org

http://www.torproject.org/

http://www.torproject.org/index.html.ja

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