Des soins de santé vitaux pour les réfugiés – Journée mondiale des réfugiés

Alors que le monde célèbre et se souvient des 60 millions de réfugiés et déplacés de force  qui ont dû fuir leur maison et leur terre pour survivre, Medair souhaite faire entendre la voix des personnes qui luttent chaque jour pour survivre sous la menace de la violence et de conflits.

À l’heure où de plus en plus de réfugiés meurent en essayant de fuir leur pays, en route pour ce qui devrait être des destinations paisibles et sûres, Medair croit plus que jamais que l’aide doit leur parvenir avant qu’ils n’aient plus d’autre choix que de mettre leur vie en péril.

En Jordanie et au Liban, où Medair fournit des abris, des services de santé et une aide financière à environ 150 000 réfugiés syriens, l’histoire est trop souvent la même : « Pour survivre, je dois envoyer mes filles collecter des déchets pour pouvoir les revendre, » déclare Khalil, un ancien fermier prospère en Syrie. De plus, si les agences comme Medair n’étaient pas activement impliquées dans la prestation de services de santé aux réfugiés, Khalil et beaucoup d’autres n’auraient pas d’autre option que d’essayer d’atteindre l’Europe.

L’histoire de Nyamer, une jeune mère de quatre enfants au Soudan du Sud, n’est pas si différente. Ayant été obligée de fuir son domicile et de trouver refuge ailleurs dans son propre pays, cette déplacée interne nous raconte : « Je suis venue ici avec mes quatre enfants en juin 2015, mais mon mari n’est pas là. Nous avons fui pour rejoindre le camp de Protection des civils des NU à cause des combats et de la faim. Notre village a été détruit. Six personnes de ma famille proche ont été tuées. Il n’y avait rien à manger. Ici, nous recevons de la nourriture et quand mes enfants ont le paludisme, ils sont traités. » Medair offre des services de santé à 40 000 Soudanais du Sud déplacés qui, sans quoi, mourraient certainement.

Cette semaine, Medair lance une intervention sanitaire d’urgence dans le comté d’Aweil North, une région du Soudan du Sud qui affiche des taux étonnement élevés de malnutrition et n’a pas accès aux services de santé de base. Les équipes de santé mobiles font du porte-à-porte pour trouver et soigner les personnes malades. Les soins de santé gratuits, qui seront dispensés, aideront à alléger les difficultés auxquelles doivent faire face les déplacés jour après jour.

Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), il n’y a jamais eu autant de déplacés dans le monde. « À l’échelle mondiale, un être humain sur 122 est aujourd’hui soit un réfugié, soit un déplacé interne, soit un demandeur d’asile. S’il s’agissait de la population d’un pays, elle serait la 24ème plus importante du monde, » lit-on dans le dernier rapport publié. Rang qu’occupe aujourd’hui l’Italie.

Alors aujourd’hui, en l’honneur de Khalil, Nyamer et des millions de personnes dont le seul crime était de vivre au mauvais endroit au mauvais moment, Medair réaffirme sa détermination à poursuivre ses activités aussi longtemps qu’elle le pourra.

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