La Chambre de conseil de la cour d’appel de Douala a accepté la remise en liberté provisoire de Jules Koum Koum, rédacteur en chef du bimensuel indépendant Le Jeune Observateur, dans la matinée du 9 février 2005. Une fois la procédure de levée d’écrou terminée, il pourra quitter la prison centrale de New-Bell, où il est incarcéré depuis maintenant un mois, dans des conditions très difficiles.Joint par téléphone par Reporters sans frontières, Jules Koum Koum a souligné l’importance de la mobilisation des organisations internationales et des professionnels des médias locaux, sans qui la procédure aurait sans doute été plus longue.« Le cas de Jules Koum Koum devrait interpeller les autorités camerounaises, pour que la presse n’ait plus à être confrontée à des affaires aussi navrantes. La vigilance doit rester de mise, puisque Le Jeune Observateur va repasser devant la justice pour différentes affaires de diffamation », a déclaré Reporters sans frontières.Le 28 février 2005, le journal comparaîtra pour une troisième audience contre la Compagnie professionnelle des assurances (CPA), le juge ayant refusé de faire joindre les procédures pour les trois plaintes en diffamation. Le 5 Avril 2005, Le Jeune Observateur sera également en procès contre l’ex-ministre de la Défense et actuel ministre des Relations extérieures, Laurent Esso.
Reporters sans frontières
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