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Publié : mar. avr. 19, 2005 8:33 pm
Spiruline : l’algue miracle des enfants d’Afrique ?
De Eric Le Masson- ARTE GEIE – France 2005
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, dans un centre de lutte contre la malnutrition infantile. Des femmes viennent ici, parfois de loin, à pied, pour tenter de sauver leur enfant. Plus de la moitié des enfants africains souffrent de carences alimentaires.
Ici, au centre, on leur administre une poudre verte, 100% naturelle, produite sur place. Une micro-algue, la spiruline, réputée pour ses vertus énergétiques exceptionnelles. Sa teneur en protéines est de 60 à 70%. Deux fois plus que pour le soja et encore beaucoup plus que pour le riz.
Redécouverte dans les années 70 par des chercheurs européens qui s’intéressaient à la malnutrition, cette algue est produite et exploitée dans des fermes rudimentaires, mais autonomes. La chaîne de production est simple : une fois récoltée, il suffit d’étaler la spiruline en fins vermicelles et de la faire sécher au soleil.
Outil de développement, la culture de la spiruline génère quelques embauches, des rentrées d’argent. Un investissement modeste pour une croissance exponentielle. Sur place, les bénéfices de la vente de la spiruline contribuent à financer l’orphelinat des religieuses de Lumbila.
Bien que modestes, les projets de culture de spiruline commencent à intéresser des pays comme le Mali, le Sénégal, Madagascar, le Togo et le Bénin.
De Eric Le Masson- ARTE GEIE – France 2005
Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, dans un centre de lutte contre la malnutrition infantile. Des femmes viennent ici, parfois de loin, à pied, pour tenter de sauver leur enfant. Plus de la moitié des enfants africains souffrent de carences alimentaires.
Ici, au centre, on leur administre une poudre verte, 100% naturelle, produite sur place. Une micro-algue, la spiruline, réputée pour ses vertus énergétiques exceptionnelles. Sa teneur en protéines est de 60 à 70%. Deux fois plus que pour le soja et encore beaucoup plus que pour le riz.
Redécouverte dans les années 70 par des chercheurs européens qui s’intéressaient à la malnutrition, cette algue est produite et exploitée dans des fermes rudimentaires, mais autonomes. La chaîne de production est simple : une fois récoltée, il suffit d’étaler la spiruline en fins vermicelles et de la faire sécher au soleil.
Outil de développement, la culture de la spiruline génère quelques embauches, des rentrées d’argent. Un investissement modeste pour une croissance exponentielle. Sur place, les bénéfices de la vente de la spiruline contribuent à financer l’orphelinat des religieuses de Lumbila.
Bien que modestes, les projets de culture de spiruline commencent à intéresser des pays comme le Mali, le Sénégal, Madagascar, le Togo et le Bénin.