Haïti, trois mois après l’ouragan

Le 4 octobre 2016, l’ouragan Matthew frappait la pointe sud-ouest d’Haïti, détruisant tout sur son passage et affectant plus de 2,1 millions d’Haïtiens. Démunis, 1,4 million de personnes avaient besoin, et ont besoin encore aujourd’hui pour la plupart d’une aide humanitaire, en particulier dans les départements du Sud et de la Grand’Anse, les plus fortement touchés par l’ouragan.
Trois mois après le passage ravageur de l’ouragan Matthew sur Haïti, les équipes d’ACTED reviennent sur ces trois mois de réponse d’urgence, les besoins essentiels et les priorités pour les prochains mois.
Dans une région agricole, où la plupart des familles comptent sur leurs propres champs pour se nourrir, les cultures et les récoltes ont été complètement ravagées, faisant sombrer la région dans l’insécurité alimentaire et la dépendance de l’aide internationale. Depuis octobre, ACTED organise des distributions alimentaires et met en place actuellement des projets de relance de l’agriculture.
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Les destructions, inondations et coulées de boue qui ont suivit l’ouragan ont laissé les populations du Sud et de la Grand’Anse sans accès à de l’eau propre et saine. ACTED a installé des unités de traitement de l’eau mises à disposition par Veolia et des points de chloration de l’eau, permettant aux populations d’avoir de l’eau propre à la consommation et d’éviter les maladies hydriques comme le choléra.
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L’épidémie de choléra, favorisée par la destruction et la contamination des  structures et sources d’eau suite à l’ouragan, a repris de plus belle : le nombre de cas a plus que doublé. Les équipes choléra d’ACTED sont mobilisées chaque jour auprès des populations pour tester et traiter l’eau, décontaminer les zones à risque et sensibiliser les populations à la menace accrue du choléra et aux moyens de le prévenir.
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Les maisons, précaires, n’ont pas tenu face à la force des vents, et l’ampleur des destructions demeure, trois mois après, impressionnante. ACTED a distribué près de 20 000 bâches dans le Sud et la Grand’Anse pour permettre aux populations de recouvrer un abri temporaire. Aujourd’hui, la priorité est à une reconstruction plus durable, plus résistante aux catastrophes naturelles, tout en respectant la culture et l’environnement locaux.
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