Journée mondiale des réfugiés : en 2016, ACTED reste mobilisée – point de situation

Célébrée le 20 juin de chaque année depuis 2001 à l’initiative de l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Journée mondiale des réfugiés est organisée en l’honneur des réfugiés, des demandeurs d’asile, des personnes déplacées, des apatrides et des personnes de retour dans leur pays dans le monde entier. Les équipes d’ACTED sont engagées auprès des réfugiés et déplacés dans de nombreux pays, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, pour leur apporter une aide d’urgence et les aider à reprendre espoir et à reconstruire un avenir serein. En 2016, le monde compte quelque 52,9 millions de réfugiés et déplacés fuyant leurs pays en crise. A l’occasion de cette journée mondiale des réfugiés, ACTED veut attirer l’attention sur ces populations, tout en restant mobilisée au quotidien pour un changement durable. Durant une semaine, ACTED proposera des témoignages du terrain pour faire le point sur la crise des réfugiés.

La crise des réfugiés : état des lieux en 2016

Aujourd’hui le monde affronte la pire crise de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale. L’augmentation des flux de réfugiés, progressive pendant des décennies, connaît une accélération drastique depuis 2005. En 2005, le monde comptait 19,4 millions de personnes réfugiées, déplacées ou retournées. Début 2015, ils étaient 52,9 millions. L’accroissement des conflits et de l’instabilité politique expliquent cette augmentation considérable, d’après le HCR. Quatorze conflits ont été enregistrés en moins d’une décennie : trois en Asie (Myanmar, Pakistan, Kirghizstan), trois au Moyen-Orient (Syrie, Irak, Yémen), huit en Afrique (Côte d’Ivoire, République centrafricaine, Libye, Mali, nord du Nigeria, République démocratique du Congo, Soudan du Sud, Burundi) et un en Europe (Ukraine). Alors que les projecteurs sont fixés sur le Moyen-Orient et ses millions de personnes fuyant la Syrie et l’Irak, le phénomène touche toujours l’Asie centrale (et particulièrement l’Afghanistan) et le continent africain, où des milliers de personnes sont en situation d’urgence et/ou grande vulnérabilité.

Le monde compte actuellement 52,9 millions de réfugiés.

De l’urgence au développement : soutenir les réfugiés et les communautés hôtes pour recouvrer stabilité et cohésion sociale

En 2016, les équipes d’ACTED restent pleinement mobilisées pour répondre aux besoins des réfugiés en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. ACTED mène des opérations d’urgence, de la gestion de camp et la fourniture d’abris à l’approvisionnement en eau, en nourriture et biens non alimentaires et l’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement. Au-delà de la réponse immédiate à des besoins vitaux, ACTED vise également à insuffler des solutions à plus long terme, en menant des opérations tournées vers le développement, afin de recréer des moyens de subsistance, de renforcer la cohésion sociale et de permettre aux populations d’exploiter pleinement leur potentiel pour restaurer leur autonomie.

ACTED implique les communautés réfugiés ou déplacées par le moyen du travail contre paiement, permettant aux populations d’accéder à un revenu et de mieux prioriser leurs besoins et ainsi assurer leur résilience. ACTED vient également en soutien aux communautés hôtes accueillant un grand nombre de réfugiés afin de soulager la pression exercée sur les services publics de base.

Répondre aux besoins urgents des réfugiés dans le monde, un enjeu au cœur du Sommet humanitaire mondial

Répondre à l’urgence de la situation des réfugiés a été une des réflexions prioritaires du Sommet humanitaire mondial des 23 et 24 mai dernier, organisé à Istanbul à l’initiative du Secrétaire-général des Nations Unies, Ban Ki Moon, avec pour objectif d’améliorer et de redéfinir le mode de réponse humanitaire aux crises. ACTED a réaffirmé l’impératif de mettre fin aux besoins humanitaires en soutenant le développement et l’autonomie des communautés vulnérables, convaincue que c’est en aidant les sociétés à devenir plus résilientes, responsabilisées et autonomes que les besoins humanitaires pourront se réduire et finalement disparaître.

 

 

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