Le changement climatique : frein du développement en Haïti

Le changement climatique et les évènements qu’il implique causent de nombreuses pertes et dommages en Haïti, constituant un réel frein pour le développement du pays.
Les populations les plus vulnérables sont particulièrement touchées, notamment en termes d’accès à l’eau et de qualité de l’eau, de plus en plus critique dans certaines zones. La mauvaise qualité de l’eau cause des maladies hydriques, la malnutrition et des infections affectant notamment les enfants.
De plus, les difficultés croissantes auxquelles est confronté le secteur agricole, comme le décalage du calendrier agricole et la perte quasi systématique des récoltes, sont la cause d’un exode rural dramatique qui vide les campagnes de ses jeunes.
Comment construire la résilience des populations pour faire face aux changements climatiques ?
ACTED coordonne les ONG pour le plaidoyer sur les mesures d’adaptation et d’atténuation au changement climatique, et agit notamment en matière de gestion de l’eau. Des programmes d’optimisation et de gestion de la ressource en eau dans les zones de sécheresse chronique et aigüe seront lancés dès janvier 2016, avec l’aide des Offices de l’Eau français, et notamment martiniquais. De plus, des programmes de protection des aires protégées et de densification de la couverture végétale du pays seront lancés mi 2016 dans le cadre de la planification de l’aménagement des sols et des activités agricoles familiales et communautaires.

« Au côté des gouvernements, les organisations de la société civile (OSC) doivent désormais s’engager dans la mise en œuvre de mesures d’adaptation et d’atténuation au changement climatique de manière systématique et transversale en privilégiant une approche intégrée et basée sur les moyens de subsistance des familles et des communautés mêmes », d’après le Directeur pays ACTED Haïti. « Les OSC ont pour responsabilité d’assumer leur rôle dans l’adaptation au changement climatique ; un rôle moteur dans la capitalisation, les études, le plaidoyer et l’innovation. »

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