Le football pensé comme un sport inclusif

« Des goals contre l’injustice » : la campagne a pour principal objectif de susciter une réflexion sur la signification et l’impact de la Coupe du monde de football, qui se tiendra de mi-juin à mi-juillet au Brésil. Ainsi que l’a relaté Celia Alldridge, coordinatrice au Brésil de l’organisation non gouvernementale E-CHANGER, « nous souhaitons rappeler que cet événement sportif mondial a des répercussions économiques, sociales et environnementales. Pour des milliers de Brésiliennes et de Brésiliens, il signifie par exemple l’expulsion de leur foyer afin de permettre la construction de stades ».
 
Il est pourtant une autre forme du football qui suscite aussi la passion : le football de rue. Né dans le milieu des années nonante, ce sport réunit aujourd’hui des centaines de milliers de jeunes de par le monde. Conçu comme une pratique favorisant la citoyenneté, le dialogue et le respect des différences, le football de rue a des règles qui varient certes selon chaque lieu où il se pratique, mais qui a néanmoins quelques principes de base.
 
Le respect de certaines valeurs
 
Ainsi, le football de rue ne connaît pas d’arbitre, mais un médiateur, qui attribue des points en fonction du respect de certaines valeurs, telles la solidarité, la coopération et la tolérance. Et ce sont ces mêmes valeurs qui seront mises en pratiques dès ce jour et jusqu’au 15 mai dans plusieurs villes de Suisse au travers de diverses activités ludiques et réflexives.
 
La Ville de Neuchâtel donnera d’abord la parole aux jeunes. Elle accueillera demain des matches de football de rue ouverts à toutes et tous, puisque ce sport intègre obligatoirement des filles et des garçons. Des parties mettant aux prises deux
équipes auront lieu entre 14h et 18h sur la place des Halles. A 17h, à la Maison des Halles, ce sont les adultes qui prendront la parole. Une table ronde sur le thème du « sport et éducation » réunira Sergio Haddad, coorganisateur du Mondial de football de rue au Brésil ; Celia Alldridge, coordinatrice d’E-CHANGER au Brésil ; le conseiller communal et directeur de la Culture, des Sports et du Tourisme de la Ville de Neuchâtel Thomas Facchinetti ; l’ex-entraîneur du Neuchâtel Xamax Gilbert Gress ; et Adrian Ursea, de la Fondation Facchinetti.

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