Les travailleurs humanitaires de Tdh, là où les enfants ont besoin d’eux

Le 19 août est la Journée mondiale de l’aide humanitaire, l’occasion de reconnaître le travail des acteurs de l’humanitaire dans les zones de conflits ou de catastrophes naturelles. Ces personnes mettent parfois leur propre bien-être en danger pour venir en aide aux autres.

« D’un côté de la rivière, nous essayions de sauver les enfants et leurs familles qui fuyaient les tirs du groupe État islamique, de l’autre côté de la rivière », se remémore Intisar Rashid, agente de liaison de Tdh en Irak. Les contextes dans lesquels les travailleurs humanitaires trouvent l’énergie nécessaire afin de faire la différence au quotidien sont difficiles : 313 d’entre eux ont été victimes d’attaques majeures en 2017, selon le Aid Worker Security Report.

Les travailleurs humanitaires ne sont pas des cibles

La sécurité et la sûreté de nos travailleurs humanitaires demeurent notre priorité tandis que nous cherchons à apporter une aide aux endroits les plus touchés et les plus difficiles d’accès. Ne pas être considéré comme une cible est la base pour assurer le bien-être des enfants les plus vulnérables et de leurs familles. En tant que travailleur humanitaire, « c’est impossible de s’imaginer qu’un enfant a besoin de votre aide, mais que vous ne pouvez le rejoindre pour des raisons de sécurité », explique Mohammed, chef de l’équipe de protection de l’enfance en Irak.

Une prise de risque responsable pour atteindre les plus vulnérables

Nos travailleurs humanitaires, conscients des risques dans les contextes où la sécurité est compromise, aident les enfants à se relever. C’est le cas notamment en Irak, où des enfants se remettent des traumatismes causés par des déplacements forcés ou l’endoctrinement du groupe État islamique. Dans les camps surpeuplés de Kutupalong, au Bangladesh, nos travailleurs humanitaires aident les enfants réfugiés rohingyas à retrouver leur famille et prodiguent des soins médicaux aux enfants malnutris dans un environnement ravagé par les pluies de mousson. En première ligne dans les zones reculées et récemment libérées du groupe terroriste Boko Haram, nous sommes aussi les seuls acteurs à protéger les enfants. « Chez Terre des hommes, l’aide humanitaire signifie être prêt à s’engager là où personne d’autre ne veut intervenir », déclare Steve Ringel, chef de nos opérations humanitaires.

Au cours de la dernière année, Tdh a soutenu plus d’un million d’enfants et leurs familles en contexte de crise humanitaire. Pour faire face au défi que représentent plus de 357 millions d’enfants vivant dans des zones de conflit, plus d’un tiers de nos dépenses pour des projets d’aide à l’enfance dans le monde ont été allouées à l’aide humanitaire, soit deux fois plus qu’en 2016.

Regardez notre vidéo d’Intisar Rashid qui parle des défis dans son travail en Irak.

News originale ici

Connectez-vous pour laisser un commentaire