SOS de l’association Haouara pour les Oeuvres Sociales

Je suis Nour-Edine YOUSFI, je parle au nom 1700 habitants du village de Haouara qui se trouve à 25 Kms de la ville de Tanger au nord du Maroc. Notre village s’étend sur plus de 500 hectares, et comporte une forêt protégée, avec certaines espèces d’oiseaux rares, reconnu par les Nations Unies.

Notre village existe pour plus de deux cents ans. L’architecte en chef à l’époque ou Tanger et sa région étaient sous protectorat Européen, a ordonné de limiter notre village parmi les domaines de l’Etat, sous la pression des puissances de l’époque, alors que nos parents et grands parents étaient des pauvres, et n’ayant pas de quoi survivre.
 
 En 1999, nous commençons à vivre vraiment le calvaire, par cause de limitation des terres de nos ancêtres, par les investisseurs qui commencent à envahir au début les prairies et les pâturages des alentours de notre village, dont la superficie est évaluée à 700 hectares. Notre bétail ne trouvant pas de pâturage est vendu.

En suite ils commencent à menacer le village lui même, en interdisant le travail dans les carrières de sables qui restent comme seule voie de survie après que les dites prairies et pâturages ont étaient totalement dérobés par les gros investisseurs. Ils construisent une autoroute divisant notre village. Se moquent de la nomination de notre forêt et son oiseau « l’outarde »comme zone protégée (une grande pancarte existe toujours).

Du côté de l’océan Atlantique, plus de 100 hectares nous ont été interdits d’accès afin de nous encourager à quitter les lieux.

L’interdiction de construire des maisonnettes vient enfin saturer la situation. Cette interdiction est faite pour nous obliger à décamper. Beaucoup de jeunes se sont orientés vers l’immigration clandestine vers l’Europe et puis vers les grandes villes du Maroc. D’autres commencent à vendre leurs terres.

Le niveau de la scolarisation est très faible, et les 70 pour cents quittent la scolarisation au primaire. On n’a aucun lien de transport direct avec la Ville de Tanger ou la ville d’Asilah, sauf les camionneurs nous lient à ces deux villes.

Nous avions une coopérative de ruches d’abeilles qui  a été abandonnée à cause du manque de fonds.

En réalité nous sommes a terme. Juste quatre personnes font tout pour sauver notre village.

Maintenant, nous sommes menacés dans notre existence par l’interdiction de travailler, et la majorité des habitants du village de  Haouara se trouvent au chômage forcé, s’ajoute à cela l’analphabétisme presque total.

En plus, nos terres sont menacées par de gros investisseurs, qui ont limité entièrement nos prairies réservées jadis pour nos bétails, et notre agriculture.

Nous lançons par le présent un S.O.S urgent afin de nous donner un coup de main dans le domaine de développement et le lancement de projets pour nous aider à retrouver espoir.
Mon téléphone est : +21261378028.
 
Nous avons une association très jeune et très pauvre qui se nomme l’association Haouara pour les Oeuvres Sociales.
yousfino@hotmail.com 

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