Créé en 2001 à Porto Alegre, au Brésil, le FSM a connu, en seulement 15 ans, un véritable essor en devenant l’espace actuellement le plus important de la société civile planétaire.
Comme toujours avant chaque session, les voix pessimistes d’illustres experts et autres analystes ne manqueront pas de s’élever pour annoncer le déclin de cette rencontre mondiale. Cependant, à l’image de l’édition précédente de 2013 (également à Tunis), les signaux qui nous parviennent de cette région du Maghreb pour la rencontre de mars 2015 sont encourageants.
Plus de 3000 organisations du monde entier se sont inscrites. 1700 activités, à l’initiative des organisations participantes, sont annoncées sur le site web du FSM, avant la phase d’agglutination.
La réflexion sur le présent et l’avenir du FSM constitue le thème central de ce dossier préparé par E-CHANGER/COMUNDO en partenariat avec Le Courrier. Le droit de rêver à un monde différent reste essentiel et c’est l’un des concepts de fond développé ici. Le dualisme qui lie rêve et pratique concrète s’illustre, aux quatre coins du monde, par des initiatives locales et régionales, par des projets politiques alternatifs au système dominant, initiatives et projets construits et développés sans relâche.
Ce concept est partagé par Léonardo Boff, l’un des pères fondateurs de la Théologie de la Libération. Il l’est également par Mimoun Rahmani, l’un des organisateurs maghrébins du FSM. Face à une planète gravement menacée, la mobilisation citoyenne, la lutte des mouvements sociaux et la politique de certains gouvernements constituent des signes d’espoir. La coopération Nord-Sud-Nord, de même que la réflexion sur les thématiques de la crise climatique et de l’importance des mouvements sociaux, qui seront abordées à Tunis, viennent compléter ce dossier.
Septante personnalités, issues des mondes politique et associatif, des syndicats, des ONG de coopération… feront le déplacement à Tunis, en participant à la délégation suisse, co-organisée par E-CHANGER/COMUNDO et Alliance Sud.
Le présent dossier de presse et cette délégation constituent deux initiatives de la société civile helvétique ayant pour but de réduire les distances entre les peuples et les cultures et aussi d’exprimer qu’un « autre monde » n’est pas seulement possible, mais également nécessaire, plus indispensable que jamais, et cela dès aujourd’hui !
Josée Martin et Sergio Ferrari
Dossier complet: http://assets.comundo.ch/downloads/e_ch_dossier_fsm_print_vd.pdf
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